Mali perdue et enfermée (PV Saito)

Mali ne comprenait pas ce qu'elle faisait ici. Elle était enfermée dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. Des barreaux l'empêchaient de sortir. Autour d'elle plein d'autres cages avec des créatures qui lui ressemblaient. Elle n'avait pas vu son vieux maître depuis des jours. L'homme qui l'avait amené ici, le navocat, lui avait dit qu'il était mort. La neko ne comprenait pas, elle n'avait pas mordu son maître jamais elle ne l'aurait fait alors pourquoi ne venait il plus la voir. Elle se souvenait mélancolique de tous les moments qu'ils avaient passé ensemble. Elle avait grandi près de lui, choyée et câlinée. Elle venait le voir chaque matin après avoir dégusté son bol de lait. Elle le trouvait assis dans son fauteuil à lire un livre ou le journal. Elle se mettait à genoux près de lui, les pattes sur l'acoudoir, lui souriant. Parfois il lui faisait la lecture, Mali ne comprenait pas grands choses en fait mais aimait sa voix rassurante qui la berçait jusqu'à ce qu'elle finisse par s'endormir. L'après midi ils allaient faire leur balade quotidienne dans le jardin. Le maître la regardait en riant quand elle jouait avec les papillons aux si jolies couleurs.

La neko soupira. Non elle ne comprenait vraiment pas pourquoi le vieux monsieur ne voulait plus d'elle. La dernière fois qu'elle l'avait vu il était tout fatigué. Il était encore au lit alors qu'ils auraient dû etre dehors comme chaque jour à profiter du jardin baigné de soleil. Elle s'était faufilée dans la chambre pour le voir. Elle n'en avait pas le droit mais elle était inquiète de ne pas l'avoir vu depuis le matin. Le vilain navocat l'avait trouvé et chassé de la pièce. Mali avait attendu tous les jours suivants, les pattes et la tête posés sur l'acoudoir du fauteuil vide. Et la voilà dans cet étrange endroit plein d'autres semi-humains à oreilles pointues et longues queues de chat.

Parfois des gens entraient, arpentaient les allées regardant dans les cages. Certains repartaient avec un nouveau compagnon. Mali les regardait alors plein d'envie. Après 3 jours enfermés ici elle avait fini par comprendre que son vieux maître ne viendrait pas la chercher. Son seul espoir était que quelqu'un entre et la choisisse, devenant ainsi son nouveau propriétaire. Elle esperait qu'il lui donnerait du lait lui aussi mais surtout, surtout qu'il la câlinerait. C'était ce qui lui manquait le plus, les douces caresses, l'affection d'un maître. Alors Mali scrutait la porte au gros grelot comme celui qu'elle avait, il n y a pas si longtemps, attaché à son cou...

Combien de jours s'étaient écoulés depuis qu'elle avait été enfermé dans cette cage ? Mali ne s'en souvenait plus. Le temps était si long derrière ses barreaux toute seule avec juste un peu d'eau à boire et de temps à autre une immode pâtée gluante à l'odeur nauséabonde. La neko n'en avalait quelques bouchées que lorsque l'estomac lui tordait le ventre au point de la faire se coucher de douleur. En plus elle était toute salle! Elle essayait de faire sa toilette plusieurs fois par jour mais sa litière n était jamais nettoyée. Elle se sentait de plus en plus mal, l'espoir ayant même quitté son petit coeur. Tant de fois elle avait vu repartir des humains avec une neko plus jeune ou plus jolie. Alors toute triste, elle retournait dans le fon de sa cage , s'asseyait en boule et sanglotait doucement. Etait ce ses oreilles qui n'étaient pas assez pointues? Ou peut être sa queue qui était trop longue ? Elle soupira non personne ne voudrait jamais d'elle...

Oh oui elle avait bien vu entré le jeune homme à la capuche. Elle guettait toujours le tintement du grelot de la porte, au cas où. Elle l'avait vu s'avancer droit devant lui d'un pas décidé. Et voilà que comme par magie il s'était tourné vers sa cage et la regardait. Elle dirigea ses grands yeux rouges vers ceux azurs. Elle y lut de la méfiance et une certaine froideur dont elle n'avait pas l'habitude mais quelque chose de plus profond encore. Elle lui sourit avec toute la douceur qui la caractérisait. Peut être était ce lui qu'elle attendait, lui qui allait la sotir de sa cage. Elle sentit qu'il était différent des humains qu'elle avait cottoyé. Son instinct, pourtant pas si développé vu qu'elle avait été habitué à peu le solliciter, lui disait qu'il lui ressemblait un peu en quelque sorte et qu'il se sentait seul lui aussi même si d'un autre côté il aimait joué les solitaires. De toute façon s'il était entré ici c'est qu'il voulait un compagnon alors autant se monter sous son bon jour. Elle s'approcha et aggripa les barreaux, passant son visage à travers. Elle se mit à ronronner esperant que peut être il la cageolerait un peu. Ce que les câlins pouvaient lui manquer, ce doux contact de la main de son maître flattant ses oreilles ou lui gratouillant les cheveux. Elle voulait sortir d'ici et avoir quelqu'un à aimer à nouveau. Son regard toujours plongé dans le bleu de celui de l'homme à la capuche, elle lui lançait une sorte d'appel pourtant des plus innocents: "choisis moi".

Il n’avait pas d’autre choix pour l’instant que de regarder cette neko dont le regarde semblait percer le sien, choix qui fut obligatoire car le vendeur était non loin de lui. Espérant sans cesse que celui-ci ne découvre pas son secret, mais temps qu’il serait loin de lui où ne le regardait pas de trop prêt tout devrait bien se passer. N’ayant d’autre choix actuellement que de regarder la neko il pouvait voir tout ce que celle-ci faisait dans la cage.

Ainsi il peut la voir lui sourire, un sourire doux et paisible presque charmant une question lui
vint à l’esprit, espérait elle donc qu’il la choisisse comme neko ? Il est vrai qu’habituellement quand on rentre dans une animalerie c’est pour y prendre un compagnons et non comme lui pour éviter un regard perçant qui l’intriguait. Surtout que maintenant le vendeur allait sûrement le questionner sur la neko, si elle l’intéressait ou non.

Pourtant il n’y fit pas attention voyant la neko approcher de lui, elle agrippa les barreaux de la cage et passa son visage à travers. Pourquoi faisait elle donc cela, mais un bruit lui fit arquer un sourcil, un bruit provenant de la neko, un ronronnement. Étrangement son regarde était rester dans celui de la neko ne sachant pas exactement quoi faire, pourquoi ronronnait elle, pourquoi le regardait elle, lui un tueur, lui qui répandait le sang des autres, mais bien sur ça elle l’ignorait.

Il allongea doucement son bras sans avoir peur il savait, peut-être d’instinct, qu’elle ne lui ferait pas de mal, qu’elle ne lui ferait rien. Il posa doucement sa main contre la joue de la neko tout en
l’observant, son regard fut capturer pour cela de la neko et l’aurait sûrement était encore un bon moment, si l’homme nommé vendeur n’arriva pas pour posé les inévitables questions qui régissait son travaille de vendeur.

« Elle vous plait n’est-ce pas ? »

« … »

« Votre premier achat peut-être ? C‘est toujours quelque chose la première fois.»

« Pas vraiment… »

« Oh vous avez déjà une neko ? Ou une inu peut-être. »

Il du se retenir de faire tout mouvement quand il prononça inu, il avait oublié que même les inu était domestiquer pour devenir des esclaves. Des humains transformer pour devenir esclave, mais ou donc va le monde…

« Non. »

« Je vois, en tout cas vous faite un bon choix c’est une neko bien docile et… »

« Depuis quand elle est ici… »

« Mmm, cela fais quelque jours déjà et elle ne mangea pas beaucoup, juste le minimum pour tenir. »

« …et combien coût donc une neko… »

« Oh cela dépend la quel vous savez, mais celle-ci…est à un prix raisonnable. »

* Tsss, ces humains tous les même à ne voir que l’argent. *

« Je veux être seul avec elle. »

« Bien Mr.. »

Il fut rassurer quand il sentit le vendeur s’éloigner, sans vraiment s’en rendre compte et sûrement pour évacuer le stress d’être découvert il c’était mit à caresser la joue de la neko qui ronronnait toujours. Il s’accroupit pour se mettre à son niveau et la regarder. Il ne souriait pas spécialement, mais ses yeux avec quelque chose d’étrange, peut-être de la compassion ou bien de la compréhension pour la situation de la neko. Il baissa le ton de sa voix pour que seule la neko puis l‘entendre.

« Pourquoi ne mange tu pas ? Tu va avoir des problèmes tu le sais…heu…quel est ton nom ? »

Cela marchait, l'homme restait près d'elle. Peut-être avait elle encore une chance finalment. Il gardait ses yeux dans les siens. Elle pouvait y lire qu'elle l'intrigait, peut être n'avait il jamais vu de créature comme elle... Elle continua à ronronner, à lancer cet espèce de chant envoûtant qui naissait de sa gorge. Elle perçut le mouvement qu'elle attendit tant: une main tendue vers elle. Elle se posa sur sa joue. Quel bonheur de sentir enfin le contact d'une paume contre sa peau. Elle sourit un peu plus, ses ronronnnements se firent plus forts encore. Mais le vendeur vint interrompre ce moment d'échange entre eux. Il questionne le client probable et donna des informations sur la marchandise qu'elle représentait. Le jeune homme à la capuche semblait hésitant voir peu convaincu mais il demanda tout de même son prix. C'était bon signe ça non ?

*S'il te plait maître choisis moi et je t'aimerais comme aucune neko n'aura jamais aimé. Je t'attendrais le soir quand tu rentreras et te couvrirais de milles tendresses. Je t'accompagnerais dans tes balades, je veillerais sur ton sommeil.*

Cette prière resta comme un cri étouffé dans son coeur. La néko n'avait pas bien l'habitude de parler. On le lui demandait rarement. Le vendeur reparti comme l'homme le lui avait demandé. Sa main était toujours sur sa joue, la caressant avec douceur, tandis qu'elle continuait à ronronner et à le regarder de ses yeux plein de douceur, de sincérité et d'innocence. Il s'accroupit à sa hauteur et lui demanda son nom, pourquoi elle ne s'alimentait pas.

"Je m'appelle Mali maître. Mali ne mange pas car la bouillie ici n'est pas bonne et sent mauvais. Mali n'aime pas être en cage. Elle sera gentille avec le maître oui oui oui."

Elle joignit le geste à la parole en pronnonçant les derniers mots elle remua la tête énergiquement de haut en bas. Sa queue remua légèrement de gauche à droite, elle attendait, elle espérait un sgeste ou un signe. Ses yeux ne quittaient plus ceux du jeune homme à la capuche.

"Je m'appelle Mali maître. Mali ne mange pas car la bouillie ici n'est pas bonne et sent mauvais. Mali n'aime pas être en cage. Elle sera gentille avec le maître oui oui oui."

Il peut l’observer faire des mouvements de tête de haut en bas, comme si elle confirmait en plus de la paroles par le mouvement ce qu’elle disait. Ça queue quand à elle bougeait de gauche à droite de fessons frénétique, comme un chaton qui était content…cela voulait il dire…qu’elle était contente ? Mais contente de quoi, qu’il lui parle, qu’il lui demande son nom ou peut-être…qu’il la regarde simplement…

Mais maintenant il avait quelque information sur elle, déjà son nom Mali un nom assez original il faut l’avouer. Et surtout pourquoi elle ne mangeait pas, quand il y pensa il eu un léger sourire, c’est vrai qu’en voyant la face du vendeur il ne fallait pas s’attendre a ce qu’il donne quelque chose de convenable à manger. Mais il pourrait tout de même donner autre chose que de la bouille, comme un poisson ou de la pâté pour chat, ça serait déjà mieux que la bouille.

Enfin ça c’est-ce qu’il pensait et le vendeur ne lissait pas dans ses pensées et de tout façon il ne l’écouterait pas, de plus l’altercation était à éviter pour ne pas qu’il soit révéler au grand jour. Cela pourrait lui apporter quelque problème et sûrement un interrogatoire sur le pourquoi il se cachait sous une capuche. Comme si il n’avait pas déjà assez de problème rien qu’avec le faite que se soit un inu rebelle, aux yeux des autres les inu rebelles sont tous dangereux. Dans un sens ils n’ont pas tord…

Que pouvait il bien y faire de tout façon il n’avait rien à dire et ne pouvait rien y faire, il n’avait aucun droit ni aucun pouvoir. Pourtant il y avait quelque chose dans les yeux de cette neko, un quelque chose qui faisait que…qui faisait il ne savait pas trop quoi, mais il voyait bien dans le regarde de celle-ci un petit quelque chose. Mais que pouvait il bien faire pour l’aidé, il avait demander le prix au vendeur pour que cela ne semble pas trop louche…

Et si…il continuait il pourrait demander au vendeur de la faire sortir pour mieux voir a quoi ressemble la neko et ce qu’il en est. Pour le vendeur cela serrait plus que logique et pour lui cela continuait de garantir sa couverture et puis peut-être…qu’il trouverais une solution pour aidé cette neko. Étant inu il pouvait comprendre en partie la souffrance qu’elle éprouvait dans cette situation plus qu’ignoble.

« Venez ouvrir cette cage, je veux la voir de plus près. »

« Mais tout de suite Mr. ! »

L'homme resta un moment songeur, comme confronté à un dilemme intérieur. Peut être qu'il hésitait, peut être que Mali n'étais pas exactement le genre de Neko qu'il souhaitait. Elle ne le quittait pas des yeux, guettant le moindre geste, la moindre expression sur son visage, le moindre sourcillement. Elle essayait de deviner ce qui se passait dans cette jolie tête encapuchée. Que ferait elle s'il ne voulait pas d'elle? Combien de temps devrait elle encore rester enfermée ?Mali le décidé si cet inconnu ne la sortait pas d'ici, elle arrêterait complètement de se nourrir. Elle se coucherait au fond de cette cage et se laisserait mourrir. Une vie derrière des barreaux, une vie sans câlins, elle n'en voulait pas. Non,non, non. Mais là il lui restait un espoir, même très faible, même infime. Tant que lui restait près de sa cage, tout était possible... Si seulemen,t elle arrivait à lui dire, à lui faire comprendre tout l'amour qu'elle pouvait lui donner. N'est ce pas ce que chacun cherche en ce monde de l'amour ? C'est tout ce qu'elle souhaitait elle quelqu'un à choyer, quelqu'un qui s'occuperait d'elle, la protègerait. Elle avalerait n'importe quoi même la bouillie infecte qu'on lui donnait ici si c'était donné avec tendresse et que par tous les autres côtés elle se sentait aimée. Elle semoquait de la maison, grande ou petite pas d'importance, couchée en boule elle prenait peu de place. Elle était prête à tous les sacrifices juste pour un peu d'affection, pour briller dans les yeux de son maître comme il brillerait dans les siens.

*Prends moi, aime moi petit maitre.*

Avait elle parlé tout haut? Il lui semblait que non... Pourtant cet à cet instant précis que l'homme à la capuche demanda qu'on ouvre sa cage pour la voir de plus près. C'était bon signe ça non? Un petit pas vers la liberté. Le vendeur ouvrit la porte à barreaux et l'attrapa nonchalament par l'épaule pour la faire sortir. C'était bien inutile elle serait venue toute seule et sans se faire prier! Elle se tint debout près de l'homme, lui adressant le plus grand sourire radieux dont elle était capable. Elle repensa à sa robe blanche qui n'était plus de la couleur immaculée depuis tous ces jours enfermée. Qu'allait il en penser? Ce n'était pas sa faute, elle faisait toujours attention à ses vêtements. Le vendeur la prit encore brutalement par les épaules pour la faire tourner sur place devant le client potentiel. Ca faisait du bien d'être debout, de pouvoir étendre les pattes sans se cogner contre une paroie. La cage était vraiment petite et Mali plutôt grande pour une neko femelle. Elle chercha de nouveau le regard de celui qui serait peut-être son futur maître. Il pouvait y lire de la reconnaissance. C'était la première personne qui lui témoignait un peu d'attention, un peu d'affection depuis qu'elle était là. Ele repensa à la caresse de sa paume sur sa joue. Elle avait aimé ce contact. Alors naturellement, innocemment et donc sans réelle gêne ou timidité, elle lui prit la main et la posa sur sa joue, lui souriant avec douceur. Elle ronronna pour lui onter qu'elle appréciait. Peut être que comme elle l'homme aimait les câlins...

Mali était ravie, il n'avat pas retiré sa main, il ne l'avait pas repoussé au contraire il déposa l'autre sur sa tête et la caressa doucement entre ses deux oreilles blanches. Elle ronronna encore plus fort et sourit largement. Il semblait aimer les câlins c'était déjà un bon signe. La neko était championne en câlin, en distribuant autant qu'elle en recevait sans jamais se lasser une seule seconde. Mali savait comment se comporter pour qu'on la caresse. D'abord faire de petits yeux mignons, ensuite on pouvait se frotter contre la main pour la solliciter, enfin il suffisait parfois d'attirer l'attention, de faire sourire pour obtenir des câlins.

Et là, la pièce s'illumina d'un coup en même temps que les grands yeux rouges de la neko. Trois simples mots, pas grand chose en fait mais trois mots qu'elle assimila à trois autres bien plus importants à ses yeux. "Je la prends" il l'avait dit! Mali allait retrouver sa liberté avoir un maître et des câlins,. Les trois mots qui avaient pris tout son sens depuis qu'elle avait été enfermée dans cette cage sinistre. Son coeur s'emballait dans sa poitrine, elle voulait sauter dans les bras de l'homme à la capuche mais et s'il changeait d'avis ? Il valait mieux se montrer sage en attendant qu'ils sortent de là, elle aurait toute la vie pour lui montrer sa reconnaissance: en le câlinant bien sûr. Elle lui lança un regard plein d'amour et plein de mercis. Elle sentit ses lèvres sur son front et rougit un peu. Elle prit la main du maître dans la sienne pour lui montrer quelle était prête à le suivre. Elle avait hâte de sortir d'ici.