Dans la forêt [Pv White Claymore]

La forêt, un endroit paisible où nous sommes presque toujours éloigné des humains, le paradis pour les Nekos rebels. Mais moi, maintenant, j'avais un maître je devais lui rester fidèle, à jamais...

Nous sommes donc arrivés dans la forêt j'aidais un peu White à se déplacer. Quel ami pouvait elle avoir dans une forêt ? Peut-être était-ce un animal ? Cela ne m'aurait aucunement gêné. Nous étions vers le centre de la forêt lorsque White me dit que c'est ici que l'on devait s'arrêter. J'enleva mes bras de ses épaules et me recula un peu. J'attendais.

...

Je m'approche de l'humaine, m'abaissa et lui dit gentiment :

"Être malade, c'est une tragédie, je le sais car ma mère adoptive l'était. J'ai fait...une chose que je regrette devant ses yeux et elle a eu une crise cardiaque. Excusez-moi, je m'égare, j'ai 17 ans."

Je baisse mon regard, je repensasi à cette chose... Puis je me repris rapidement et je regarda le petit animal, j'approcha ma main. Il avait l'air d'avoir peur de moi, mais il accepta ma main. C'était surment grâce à mon côté animal qu'il ne me voyait pas trop pour un ennemi. Je regarda le visage de White, même si elle était malade, elle était très belle. J'ai été très chanceux de trouver une femme si gentille.

"Je pense que vous le savez déjà mais je vous aiderai toujours, si vous avez un problème je vous protègerai, c'est une promesse que je vous fait."

Je ne sais pas pourquoi mais je me sentai si bien avec elle, bizarrement je voulais que ce moment ne s'arrête pas.

....

Je lui accorda un sourire, je me rendai compte que depuis que j'étais avec elle, j'avais souvent envie de sourire. Etait-ce sa le bonheur ? Je me sentai bien, j'avais chaud, une sensation que je n'avais jamais ressenti, si, une fois c'était lorsque j'avais rencontré ma première amie. Elle m'avait trahi, je m'étais promis de ne faire que haïr les humains mais je n'y arrivais pas avec elle. Elle me demande de ne plus la vouvoyer. Cela ma faisait bizarre car c'était ma maîtresse alors tutoyer sa maîtresse me parraissait étrange mais j'accepta : "Bien, je ne te vouvoirais plus White-san."

Le soleil étrait en train de se coucher, je me suis assis près d'elle et je regarda le soleil entrer dans les montagnes. Je la protègerai et elle me protègerait de la fourière. Je pris une grande inspiration et pris la parole :

"Si tu veux, un jour, je t'emmènerai dans la montagne où j'habitais étant plus petit..."

Je la regardai puis ferma les yeux. J'étais triste de savoir qu'elle était malade mais malade sa ne veux pas dire qu'elle ne pouvait rien éprouver. Je savais à présent que j'étais heureux, je n'en doutais plus.

Je la vit se lever et commencer à marcher, je me hâta près d'elle et je posa ma main sur son épaule. Je savais que je pouvais pas faire grand choses pour elle apart m'en occuper. J'abaissa mon regard vers le sol, une pierre qu'elle n'avait surment pas vu la fit trébucher. Je bondit sous elle et l'attrappa. Je m'en voulais, je devais la protéger et pourtant elle avait trébuché. Quel idiot ! Lorsque je rouvrit les yeux je me rendit compte que je la serrait contre moi. Elle respirait anormalement. Je la porta et l'emmena s'adosser contre un arbre. J'enleva ma veste et lui mit sur son corps. Je me colla un peu à elle pour la rechauffer et lui pria doucement à l'oreille :

"Je suis désolé, excuse-moi, je ne t'ai pas, tu n'aurais pas dû tomber, tout est de ma faute... Excuse-moi s'il-te-plaît..."

White ne regardait pas ou elle marchait, elle fixait le ciel. Comme
elle connaissait bien cet endroit, elle pouvait même faire le tour les
yeux fermés, mais malheureusement un détail avait disparu de la tête de
White. Une pierre, elle n'eut le temps de faire quoique ce soit qu'elle
trébucha et tomba à la renverse. Mais elle n'était pas tombée sur le
sol ! Elle était sur Sahome.La jeune fille était faible et, sous le
choc, n'arrivait plus à respirer normalement.De plus, Sahome la serrait contre lui, et rien que pour ça elle respirait encore moins régulièrement. Il la transporta elle ne sait ou, sa tention baissait, elle voyait trouble.Le neko se rapprocha encore plus d'elle, mais elle, elle n'aimait pas ça ! La jeune fille essaya de se pousser et réussit à le décoller d'elle pour qu'elle puisse enfin respirer plus ou moins normalement, alors que celui ci la priait pour qu'il lui pardonne...

"Ne me touche...Plus jamais !"

Son pied lui faisait horriblement mal, et lorsqu'elle le regarda, celui ci était un peu bleu à l'endroit ou elle l'avait cogné. Elle se laissa tomber par terre et jetta par terre la veste du neko. Elle ne lui en voulait pas, ce n'était pas de sa faute, mais elle n'aimait pas qu'on la touche, un point c'est tout !

"Je ne voulais pas vous blesser maîtresse..."

Je regardais le sol, j'étais perdu, je ne comprenais pas ce qui se passait. Mon coeur était serré, je sentais une larme monter mais je la réprima. *Je suis un Neko et c'est ma maîtresse, je n'ai pas à la toucher. C'est normal qu'elle me repousse, je ne suis pas humain.* Je regardais mes mains, des mains humaines avec des griffes de félin. Je suis un monstre. J'alla à l'arbre opposé à celui de celui où j'étais et m'asseya par terre. Je repensais à tout ce que j'avais fais dans ma vie. Mes yeux étaient passés rouges, je le savais car je sentais et voyais le sang de tous les animaux autour de moi. Je repensais aux meurtres que j'avais commis pour survivre...ou m'amuser... Je ne savais plus.

Après que la maîtresse ai récupéré, nous étions retournés dans la ville. Je voulais la protéger mais avec cet soif de sang, je ne sais pas si c'était le meilleur que je pouvais lui offrir. Depuis l'incident de la forêt, je n'avais pas ouvert la bouche, j'étais un esclave et tout esclave doit parler quand son maître lui autorise.
Je devais apprendre à la fermer, je ne blâmais pas White-sama, elle avait eu raison de faire sa et je voulais même la remercier mais je ne le fit pas et je regardais le sol.

Lorsqu'elle s'excusa, je fis signe que j'avais compris de la tête. Je la suivais, humain et neko sont-ils si différent ? Je ne sais pas. J'ai été troublé pendant un instant lorsque ma maîtresse à repoussé mon aide mais maintenant je comprends mieux. Les Nekos sont des objets que les humains utilisent. La seule différence que j'ai avec les autres Nekos, c'est que mon corps a été amélioré, c'est tout.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas subit ce sentiment, la soumition, savoir que l'on est en dessous de quelqu'un, c'est douloureux. Je m'étais promis que si mon maître me blessait moralement ou physiquement, ,je partirai, mais cette fois-ci, c'était impossible. Pourquoi ? Parceque si je la laissai seule maintenant, elle mourrai. À présent, je n'avais plus la moindre envie de sourire comme je le faisait il y a encore une heure. J'espère du moins que je ne suis pas redevenu l'être froid et cruel que j'était il y a 3 ans. Je secoua la tête. J'étais un peu content, car en retrouvant une partie de mon "ancien moi" je venais de retrouver quelques uns de mes sens comme mon ouïe. Je souriais sauf que, cette fois la, ce n'était pas parceque j'étais heureux grâce à une humaine, non, je souriais grâce à moi ! Grâce à mon propre talent !

*Je suis redevenu....fort..."

"Non...non merci, je ne veux rien en retour maîtresse, c'est normal que je vous obéisse, je suis votre...Neko..."

Elle avait l'air épuisée mais je ne fit rien, je pouvais rien faire de toutes façon.

"Vous feriez mieux de vous reposer maîtresse, se serait plus sage avant de continuer la route. Venez, il y a un banc là-bas."

Je l'accompagna jusqu'au banc où elle s'assit. Je restai debout, derrière elle et je regardai les montagnes qui étaient devant nous. Liberté, ce mot était par dessus tout mon préféré, car la liberté simbole également l'égalité, si tout le monde est libre, alors tout le monde peut faire ce qu'il souhaite. Je détourna mon regard pour regarder un peu plus mon corp en détail. J'étais blessé un peu partout et mes habits étaient déchirés à plusieurs endroit. Je releva ma tête, mon visage était neutre, ni joyeux, ni triste. Cela aurait dû me déprimer ce calme et pourtant, j'aimai sa. Je ferma mes yeux et inspira un grand coup. Peut-être que c'est une erreur que les Nekos vivent avec les humains, il devrait y avoir deux parties dans ce monde, la partie Mi-Animal et l'autres, la partie des Hommes. Malheureusement ceci est la terre des humains, même si nous demandions cela, ils n'accepteraient pas, de plus y a toujours des Nekos assez idiot pour tomber amoureux des humains et, forcément, cela doit plaire aux humains d'avoir des esclaves....

Ma maîtresse s'était endormi, je repensais à ce qu'elle m'avait dit : "Tu n'es pas mon neko. Tu es libre. Ce que je veux, c'est pouvoir vivre encore un peu...Je le sais, je suis égoiste...Mais c'est comme ça !" . En y repensant c'est tout à fait normal, tout le monde a le droit de vivre longtemps. Malheureusement, elle, pour vivre longtemps, elle avait besoin d'une aide.

"Eh bien, je vous aiderai à vivre longtemps alors."

Elle était épuisée et je doutai, qu'est ce que je devai faire ? Elle m'avait interdit de la toucher, ce qui est normal, et je ne voulaipas la réveiller brusquement. Je fis mon choix, je m'asseya sur le banc et, malgré les conséquences qu'il y aura après, je la coucha délicatement, en faisant bien attention de bien poser sa tête sur mes genous. Je toucha son bras sans faire exprès, il était gelé, j'enleva donc ma veste une seconde fois et je lui posa doucement sur son corps.

Lorsque ma maîtresse se réveilla, je me leva directement du banc, sans réfléchir, cela avait été comme un réflexe. Elle me demanda où nous étions, je lui répondis et lui proposa de repartir, elle accepta. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais l'impression que le retour était plus long, pas parceque nous avions fait une pause d'une heure mais j'avais l'impression que la route était plus longue. Malgré cela, nous repartîmes. Elle me redonna ma veste tout en la remettant, je regardais le ciel, un beau ciel bleu foncé illuminé par quelques centaines d'étoiles, cela me réjouissait car elles sont toutes pareilles et donc, comme elles se ressemblent toutes, aucune n'est mise à l'écart.

Je suivais White et nous arrivâmes à une maison, une belle maison, c'était la sienne. Elle respirait faiblement mais je ne posais pas mon regard sur elle, elle avança et ouvrit le portail. Cet endroit m'avait l'air agréable, cela faisait si longtemps que je n'étais pas entré dans une maison, je devais me réhabituer à cette sensation qui nous donne l'impression d'être en sécurité sous un toit, cela faisait si longtemps...

Suite chez White Claymiore, quartier sud